On rappelle qu'un son est une vibration de l'air que l'on peut transformer, grâce à un microphone, en un signal périodique représentant la tension électrique mesurée en fonction du temps. Ce signal périodique peut être sinusoïdal (son pur) ou non (son composé).
Prenons par exemple un signal périodique composé de plusieurs signaux sinusoïdaux de fréquences multiples de la fréquence du son :
Ce graphe, bien que périodique, contient une infinité de points : à chaque instant (en nombre infini dans tout intervalle de temps) est associée une amplitude (dont la valeur appartient à un intervalle lui aussi infini). Il s'agit d'un signal continu. Il ne peut être stocké intégralement dans un ordinateur (il peut l'être par des moyens analogiques : enregistrement sur bande magnétique, gravure de disque vinyle,...), l'ordinateur ne contient en effet l'information que sous forme numérique, c'est-à-dire sous forme de nombres (!) choisis en nombre fini dans un ensemble fini.
La discrétisation consiste à transformer le signal sonore constitué d'une infinité de points en une quantité finie de nombres pris dans un ensemble fini de nombres. Elle utilise deux procédés complémentaires (et similaires) : l'échantillonnage et la quantification.